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Si le prestige de Renaissance est tel, c’est aussi grâce aux collaborations artistiques exceptionnelles réalisées par l’association. La synergie avec des artistes de renom issus de divers horizons permet de créer un univers propre à Renaissance d’une rare beauté. En encourageant l’échange d’idées et la coopération entre artistes, Renaissance a contribué à créer un héritage artistique qui va au-delà des frontières conventionnelles.

FLORENT LEROUX

Photographe / Vidéaste

Carte blanche promotion 2023-2024
Né à Versailles, Florent Le Roux gravite vers l’art et le cinéma depuis son enfance. Après son
diplôme dans une école de cinéma à Paris. Il a commencé à faire ses propres productions en tant que réalisateur et photographe. L’amour de Florent pour l’art, le cinéma, la photographie, le design et l’architecture est inhérent àtravers ses œuvres. Florent s’attache à créer des films évocateurs et débridés du cinéma contemporain. La beauté et le style s’expriment avec émerveillement et inventivité. Son premier court métrage « Wildest Dreams » avec Taylor LaShae a conduit à des collaborations avec plusieurs magazines, et qui a rapidement établi Florent comme une force de créativité sérieuse. Depuis, Florent n’a cessé de travailler pour des magazines comme Vogue,  Harper’s Bazaar, Vanity Fair, Numéro, L’Officiel et Grazia. Son travail met en valeur sa capacité instinctive à photographier à la fois la mode et le portrait  avec un effet toujours moderne et élégant. Son esthétique minimaliste et son utilisation sophistiquée de l’éclairage mettent en relief la beauté de ses sujets. Florent aime associer la photographie aux vidéos de mode, et la scénographie avec la musique. C’est sa façon de vivre l’Art.

ÉCOLE TANÉ

École de bijouterie et d’orfèvrerie

“Notre école de bijouterie et d’orfèvrerie est située à Ploërmel, aux portes de la forêt de
Brocéliande en Bretagne, sa création date de 2002. Notre école a deux objectifs : réhabiliter les anciens métiers d’art en voie de disparition; et transmettre à des jeunes un savoir-faire authentique et une réelle maîtrise du travail de l’argent et des métaux précieux. La genèse du projet avec Renaissance : une belle rencontre avec Philippe Guilet et son équipe qui s’est opérée fin février 2021 dans les locaux de Renaissance à Villejuif. Nous avons pu échanger sur les attentes spécifiques de cet univers de haute couture que nous découvrions. Nous étions subjugués par ces précieuses mains qui, à partir de pièces de haute couture existantes, créaient des pièces d’exception. Convaincus que quelque part, nous nous ressemblions, que nous pouvions apporter notre pierre à ces créations, nous avons accepté ce challenge : fabriquer 12 bijoux de tête (un par élève) pour 12 mannequins sur les 40 de programmés lors du défilé à l’effigie de la 2ème promotion de Renaissance. Il s’agissait pour nos stagiaires de mettre en exergue la créativité, les savoir-faire, la maîtrise de la matière à recycler en gardant en tête qu’il s’agissait d’une commande « couture ». Les stagiaires ont œuvré avec détermination tout en respectant les exigences du cahier des charges. Les matières upcycling principalement en métal étaient listées, les croquis fusaient, les échanges entre stagiaires et leur cheffe de projet consolidaient les projets : une gare en effervescence, une réelle cohésion d’équipe.”

LAURENCE LABORIE

Photographe

Carte blanche promotion 2021-2022
“Au fond de moi, j’ai l’âme d’un enfant qui ne veut pas grandir et suivre les diktats du monde de la mode et de la beauté. Pour moi, le monde émotionnel est beaucoup plus intéressant à explorer, il instille le désir, et le désir est aussi pur et instinctif que notre raison est troublée et conditionnée. Ma passion pour les images a commencé quand j’étais une adolescente timide, j’ai trouvé en photographie une façon de me distraire en concentrant mon attention sur la beauté qui m’entourait, les animaux, les paysages aux lumières magiques, ma famille et mes amis. Plus tard, après avoir étudié l’ingénierie, j’ai réalisé que la photographie était plus qu’une passion, c’était ma vocation. J’ai commencé ma carrière en tant que photographe de beauté et de mode dans les années 20 et j’ai eu de nombreuses collaborations avec des magazines et des marques de luxe. Maintenant, je consacre la plupart de mon temps à la photographie de portrait, boudoir et nu dans la nature, le monde sauvage est pour moi le meilleur endroit pour explorer le langage corporel des femmes, mon projet est d’organiser des expositions pour soutenir les enfants et la nature autant que possible dans les années à venir.”

JULIO BITTENCOURT

Photographe

Carte blanche promotion 2019-2020
Julio Bittencourt est né en 1980 au Brésil et a grandi entre Sao Paulo et New York. Ses projets ont été exposés dans des galeries et des musées dans plus de vingt pays et son travail a été publié dans des magazines tels que Foam Magazine, GEO, TIME, The Wall Street Journal, Courrier International, C Photo, The Guardian, The New Yorker, Esquire, Financial Times, Los Angeles Times et Leica World Magazine, entre autres.

Bittencourt est l’auteur de trois livres : « In a window of Prestes Maia 911 Building », « Ramos » et « Dead Sea ».

Il vit et travaille actuellement à Paris et est représenté par Galeria Lume, à São Paulo, au Brésil.

INSTITUT KALHAT

École artisanale de broderie

L’Institut KALHATH, co-fondé en 2016 à Lucknow (Inde) par Maximiliano MODESTI et Amine DADDA, soutient l’héritage de l’art de la broderie séculaire de l’Inde qui capture l’essence culturelle du pays dans ses matériaux, sa technique et ses motifs. Entourés d’une équipe éducative les fondateurs mettent en œuvre des collaborations créatives par l’engagement,
l’éducation et l’échange avec les connaissances traditionnelles et le marché mondial pour les artisans. Tout le travail est centré sur l’humain qui devient la clé de toute initiative. Grâce à sa forte empathie avec les artisans et ses 30 ans d’expérience sur le territoire indien, Maximiliano peut envisager l’artisanat de leur point de vue, ce qui leur permet de comprendre leur vie et leur travail et de renforcer leur confiance dans la continuité du savoir faire. Education, formation, préservation, innovation et excellence, voilà les maitres mots piliers de l’Institut.

« Quel que soit notre origine, ou notre culture, l’éducation est essentielle pour le soutien et la préservation de tous les savoirs faire, en France, en Europe, comme en Inde ou ailleurs ».
-Maximiliano Modesti

Le partenariat consiste en un échange de savoir faire et un travail de donation de l’Institut vers Renaissance « car nous défendons les mêmes valeurs à 8000 km de distance », précise Amine. Le Kalhath Institute s’engage à mettre à la disposition de l’association Renaissance 2500 (deux mille cinq cents) heures de broderies réalisées par ses étudiants en formation et cela dans le cadre de sa politique de mécénat de compétences. “Valoriser l’intelligence de la main, faire émerger des talents encore méconnus… Tant de points qui créent une vision commune quant à la contribution que peut apporter l’industrie de luxe au développement durable” ajoute Amine lors de sa dernière visite dans les locaux de Renaissance.

ASSOCIATION TIMENDOTES

Association de soutien aux artisans marocains

L’association TIMENDOTES est passionnément engagée dans la préservation et la promotion de la sfifa, une forme traditionnelle de passementerie marocaine qui décore le caftan, la takchita et la keswa el Kbira. Traditionnellement, la sfifa caractérisait la diversité des vêtements régionaux marocains à travers divers plastrons décoratifs et formes géométriques. Aujourd’hui, il continue d’être utilisé comme une garniture omniprésente qui signale discrètement le caractère et l’identité intrinsèques du caftan marocain. Cette technique de tissage ancestrale, utilisant de petites cartes enfilées sur un métier à tisser, témoigne de la riche histoire des échanges culturels entre l’Afrique du Nord et le bassin méditerranéen.

Malheureusement, l’essor de la production industrielle de masse et de la copie mécanique a eu un impact négatif sur les artisans qui tissent la sfifa à la main. Aujourd’hui, moins d’une centaine d’artisans au Maroc savent tisser les motifs les plus complexes des sfifas. Des intermédiaires exploitent les tisserands, ce qui les décourage de transmettre leur savoir-faire.

En promouvant l’excellence de l’artisanat marocain, et en soutenant les artisans dans leur créativité et leur accès aux marchés, TIMENDOTES assure la pérennité de cette importante forme d’art traditionnel. La sfifa est bien plus qu’un simple ornement décoratif, c’est une expression immatérielle et matérielle intrinsèquement liée à l’identité culturelle marocaine.

SHUCK ONE

Artiste graffeur

“Il poursuit sa transhumance avec acharnement sur divers supports dans différents lieux de
France et d’Europe…

Ces couleurs mélangées, opposées, associées à des Calligraphies, signes et des symboles, forment un foisonnement qui recouvre ces immenses toiles.

La présence de ses toiles dans diverses galeries et fondations dans le monde entier, font de lui un artiste à part entière au sein de la première génération de Graffiteurs Français et l’exposition « Artistes Américains et Français « en 1991 au palais de Chaillot – Musée de L’Homme leur rendront hommage, tag au Grand Palais 2009, et l’exposition CAPITALES à la mairie de Paris en 2023.

Shuck One expérimente sans tabou, remet en question les origines de son art dans différents projets thématiques pour des lieux privés et publics.

En plus de collaborer avec ces institutions, il expose et présente un travail inspiré et nourri des maux de notre société contemporaine.

Il a également conçu et développé depuis 2000 divers projets sensoriels et des ateliers d’éveils avec des jeunes des quartiers défavorisés et marginalisés.

Il a inventé le Graffic Artism en développant un travail avec une résonance graphique qui exprime l’âme du graffiti et l’écho de la rue.”

Anne-Marie de Melster.

EDUARDO GUELFELBEIN

Artiste peintre

Eduardo a grandi et vécu dans un enchaînement de cultures et d’influences, au Chili, en
Angleterre, en Australie, en Italie, en France. Ces multiples déracinements et renaissances ont enrichi son imagination, son processus créatif et sa palette de couleurs. Son art est énergique, vif et joyeux. Il exprime des sensations et sentiments profonds qui résonnent en chacun de nous. Lorsque Philippe Guilet et Eduardo se rencontrent, un échange naît, comme une évidence, entre les deux artistes. Ce qui conduit naturellement à cette collaboration réalisée dans le cadre de la promotion Renaissance 2020. Eduardo Guelfenbein a ainsi customisé plusieurs pièces et trois sacs qui seront présentés en juillet aux bras d’un mannequin lors du défilé Renaissance en juillet 2021. À noter qu’il ne s’agit pas de ses premiers pas dans la Mode en tant que peintre. Eduardo a déjà pensé et réalisé des tissus pour Missoni. Cette longue collaboration avec la prestigieuse maison de couture reconnue pour sa maîtrise des motifs et des couleurs a par ailleurs été primée en 1986. Une collaboration colorée et optimiste à l’image de l’artiste, également ambassadeur Renaissance. Eduardo a en effet donné des vêtements à l’association afin qu’ils soient upcyclées. Des pièces que le créatif imagine « funky, cool, pétillantes de couleurs ».

HYACINTHA FAUSTINO

Artiste coiffeuse

Elle est heureuse d’en avoir fait sa profession, et a toujours aimé travailler avec les cheveux, les fibres et la matière. Pour elle, les cheveux sont un moyen parfait de s’exprimer et de créer de la beauté. Participer dans les coulisses de la mode au processus créatif des plus grands: Guido Palau, Esther Langham, Stéphane Lancien… est un épanouissement et un émerveillement. Les processus collaboratifs des défilés de mode, des shootings éditoriaux, et des campagnes de beauté sont une inspiration permanente. Hyacintha signe un parcours atypique : diplômée d’une école de Commerce – une décennie d’expérience professionnelle en Asie dans la recherche universitaire etl’entrepreneuriat lui offrent les bases de l’éthique de travail requise dans le milieu. Sa mission est l’expression de la beauté au service de ses modèles et mentors.
Pour Hyacintha, seul compte l’esprit créatif !